Je n’ai qu’une seule crainte, que ce soit trop court pour pouvoir épuiser mon retard de lecture. Je noircis des blocs, je rêvasse, j’écris, je me contrarie tout seul, me pâme pour des riens. Je goûte passionnément ce roman inédit, cette incroyable expérience. Ma marmaille se tient en sécurité, mes bons amis aussi. Oh le beau film de zombis où le postillon est plus terrible que la morsure d’un revenant. J’oublie même de m’interroger, quand je toussote, pour savoir si je ne couve pas le fameux virus. L’insouciance me gagne, l’énergie qui m’irrigue est étrangement calme et constante. Comme la mort lente est douce tant qu’elle reste asymptomatique…