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Serge G.

Je le préférais plutôt Intoxicated Man que beurré au 51. Reste la geste suicidaire, longuette et désinhibée, qui me partage. L’ivrognerie magnifique n’est pas donnée à tout le monde. Trop souvent elle crétinise et gâte le talent. J’aimais mieux quand son 6.35 lui f’sait les yeux doux — Rien qu’un vertige, comme ça, pour rire, pan ! pan !
Quoi qu’il en soit il m’a plu d’aller le chercher par la couleur plutôt que par le trait.
Et d’autres… qui flânent…
Les mêmes gens, partout… Des touristes…
Portrait d’écrivain : Alphonse Boudard…
Lavis d’encre de chine et fusain, 21 cm x 29,7 cm, août 2021
Alphonse Boudard (1925-2000) est un auteur rigolo et logorrhéique.
Toute son œuvre sent le vécu, le crachat sanglant, la guerre absurde, l’abominable vie en collectivité, l’hospice, le sana, le foutre, le cachot et la démerde.
Son regard croque, sa plume gratte, pourtant rien ne frotte. Tout est fluide, troussé, captivant. Des tordus, des branques, des fourgues, des brutaux, des cavettes et des escrocs défilent sans jamais lasser. Tous ont un air de vérité incontestable qui dépasse le pittoresque et la caricature.
Parfois la nostalgie s’en mêle. Alors il devient poignant, pudique, redoutable de sobriété. On pense aux belles pages de Mourir d’enfance, quand il évoque sa mère, ou à Mariette, nouvelle qu’on peut lire dans Les enfants de cœur.
On ne trouvera pas dans ses pages de héros ni de salauds essentiels, pas d’autoflagellation ni d’excuses, mais des circonstances, une verve et le fameux désespoir poli qui fait rire.
Ses livres autobiographiques sont les plus beaux.
Bada…
Induction…
Grotesques…
Fouiller les ombres…
Au sac et en sparring…
Week-end à l’eau de couleur, Hardy décatie…
Caroline, 11 cm x 15 cm, Aquarelle, 2015
Dessins assemblés, 6 cm x 11 cm à peu près chaque, 2015
Hardy chez Ruquier samedi soir, « Comment te dire adieu »
Sans doute pas comme ça… Tristesse infinie…
En cliquant sur cette image, exceptionnellement agrandie, on entrera dans l’aquarelle (pour ceux, évidemment, qui ne considère pas l’aquarelle comme une technique de coloriage…)
Quel corps harmonieux !
J’envie toujours votre coup de crayon…
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine…Sont-ce des corps harmonieux qu’on tire les plus belles harmoniques ? Où se niche la beauté : dans la fille qu’on dessine ou dans la mine du crayon ? Belle journée à vous…
Un subtil mélange des deux, je pense, sans trop me mouiller…
¸¸.•*¨*• ☆
Ou mieux encore : dans le geste, dans la caresse de la mine sur la peau de papier…
Le musclor rigolard en coureur impénitent…
Voir çà du fond d’mon lit
Fera sans doute baisser la fièvre…
Méfiez-vous : les musclors rigolards la font aussi parfois monter ! Bien à vous…