



Odette, 1970, à Tunis. Ses derniers feux.
Elle s’accrochait encore, partait souvent à La Goulette pour pleurer dignement son mari.
Après ce furent Sarcelles, l’amertume, la rancœur, la maladie. Sa féminité guindée et souriante n’avait plus de raison d’être. Ses manicotti et les robes fleuries qu’elle se cousait non plus. Elle n’a pas fait long feu dans ce nouvel appartement tapissé de moquette, excepté aux plafonds.
Je me demande bien pourquoi je vous raconte tout ça.