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8 commentaires
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Répondre à Celestine Annuler la réponse
Et d’autres… qui flânent…
Pour ceux que ça intéresse…
Fouiller les ombres…
A contresens, chanson politique…
Huile sur toile, 40 cm x 40 cm, 2015
Héros par erreur
Conflits d’atterrés
Chemin pour chômeurs
Défi défilé
Là-bas la rumeur
Délit d’asphyxiés
Chante à contrecœur
La peur contrariée
Fini les copains
Fini la concorde
Papier Salopin
La rue les absorbe
Grimaces et menaces
Vies qu’on cadenasse
Terminé monnaie
Crédits écrêtés
Indélicat boss
Patron pas très net
Mielleux jusqu’à l’os
Sourire à fossettes
Attention tensions
Piégées les promesses
Cachée l’intention
Truquée la caresse
Soignée la vitrine
Passée vaseline
Bagout blagounettes
A la moulinette
Lancées tentacules
Puissance et calculs
Ici on s’enlise
La faute à la crise
Joie des actionnaires
Ça délocalise
Sans en avoir l’air
Pointer l’incapable
Pendre les coupables
Médias syndicats
Mafieux caïdat
Stimuler la peur
Echauffer la masse
Exciter la casse
Bouillent les rancœurs
Pilleurs torpilleurs
Des voix pour la haine
Prime à la gangrène
Les indemnisés
Tous idem niqués
Quoique l’on raconte
Sont laissés-pour-compte
La gueule à l’envers
Et les bras ballants
Perdent leur sale air
Et leur bel élan
Reprendre à l’enfance
Le droit à l’errance
Renier les cadences
Entrer dans la danse
De la décroissance
De la décadence
Désobéissance
Vivre à contresens
Soluto Le 28 novembre 2013
Oh non pas ce soir…
Huile sur toile – 2015 – 46 cm x 33 cm
A fleur de toile, retranchée dans la trame, surprise, les doigts aux lèvres
Les cheveux roux brulés, l’orange aux joues, le regard violet
Appuyée sur les coudes, presque nue, le couvre-lit chenille sur les cuisses
Elle a froid, toute sa peau fraîchit.
Elle aime l’odeur de la térébenthine, grignote mes cerneaux de noix
Mastique avec application mes abricots secs et raconte l’art de barboter
A la barbe des vigiles fards, poudre et rouges à lèvres.
Elle et moi partageons le goût de la couleur.
Elle se propose d’aller pour moi voler des pinceaux.
Mais pas ce soir : à 18h30 elle a un baby-sitting.
Enchantée de vous connaître. Vous avez un petit air de Pierre Dac, et dans ma bouche, ce nest pas un petit compliment!
Il dit : — Connais pas. Rase pas.
(Suite du précédent commentaire, ici)
Et j’ai pensé ensuite à cet autoportrait superbe. Et je me suis dit que ce serait bien d’organiser une expo sur le thème de l’autoportrait… Juste pour pouvoir côtoyer le vôtre.
Ah Magali j’ai parfois rêvé que nos travaux se côtoyaient sur des cimaises. Sur le thème de l’autoportrait ce serait formidable. Si nous pouvions ajouter un temps où nous nous peindrions l’un l’autre la boucle serait bouclée…
Quand tant d’autres passent leur temps à se souhaiter bonnes vacances je n’ai qu’une envie, vous souhaiter un bon travail… Vous êtes des quelques rares dont les travaux me retiennent toujours…A bientôt…
J’y travaille pour de vrai à cette expo… Je cherche un lieu. Bon travail aussi Soluto. Rien ne me fait de plus belles vacances que de continuer à travailler 😉
Hélas je ne puis vous aider pour trouver un lieu… Je ne connais plus rien ni personne. De toutes les habiletés sociales celles qui consistent à faire du lien, à cultiver le réseau, à poncer le rugueux de son âme pour se montrer aimable ou à solliciter qui que ce soit, sont celles qui me font le plus défaut! J’ai choisi le retrait et il m’arrive de trouver ce choix coûteux. Cherchez bien! Votre travail vous défend tout seul! Je serai, je le répète, ravi d’être accroché à côté de vous et de ceux que vous fréquentez (qui ne sont pas mauvais non plus dites donc…) Au plaisir…
Comme je vous comprends! J’ai toutes les difficultés à chercher pour moi-même, mais un peu moins pour les autres… Bien des portes fermées nous ont amenés, Michel et moi à organiser des expo collectives dans notre atelier. L’occasion de rencontrer des gens dont on aime le travail et de faire des choses de notre côté, sans attendre qu’on nous le permette. Je cherche quand même un autre lieu pour pouvoir garder l’expo plus longtemps. A suivre donc… Amitiés, Soluto.
A croire qu’il y a deux sortes d’artistes… Ceux qui mettent leur énergie dans leurs travaux, à l’atelier, et ceux qui mettent leur énergie à montrer coûte que coûte leurs images. Les deux s’excluent car les deux sont chronophages… Nous avons choisi notre camp. Grand bien nous fasse…