Marie Laurencin…

il y a 21 heures
Mise en page
Sacré Jo ! Sans lui le grand public n’aurait jamais entendu parler de Marie Laurencin. Quelle idée avaient Delanoë et Lemesle quand ils l’ont mêlée aux couleurs de l’Été indien ? Quand on pense qu’ils s’y sont mis à deux pour cette pâte à tartiner collante et farineuse…
Peu d’aquarelles, à ma connaissance, dans la production de l’égérie d’Apollinaire, mais des huiles superbes remplies de personnages féminins aux grands yeux noirs, d’une fluidité incomparable. Le mystère nimbe, avec une palette d’une fraicheur remarquable, toutes ses toiles. Ses contes sont sourdement cruels.
Les niais la trouvent mièvre. On leur rétorquera qu’Henri-Pierre Roché fut son premier amant et que Max Jacob la révérait (comme si ça pouvait leur en boucher un coin. A quoi bon, à quoi bon…) Si Georges Braque, Pablo Picasso, André Derain et Henri Matisse n’avaient occupé tout le terrain, leur contemporaine aurait ici la place qu’elle a au Japon. Celle d’une artiste majeure et incontournable dont la biographie est autrement plus insolente que la leur.

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