Du sable dans le maillot…
il y a 3 mois
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Figures de proue…
il y a 12 ans
Acrylique sur papier 21 cm x 29,7 cm août 2013
…
Détail du papier ci-dessus…
…
Mise à jour du site Soluto
(nouveaux dessins, tableaux inédits dans la rubrique Peintures… Bonne visite)
Première soirée…
il y a 13 ans
(Toujours extrait de la même toile à venir… Quel suspens!)
Première soirée
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins. Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, – mouche au rosier. Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : » Veux-tu finir ! «
La première audace permise,
Le rire feignait de punir ! Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : » Oh ! C’est encor mieux !… Monsieur, j’ai deux mots à te dire… «
Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien… Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Arthur Rimbaud
Partir disiez-vous… (extrait)
il y a 14 ans
Monsieur William…
il y a 14 ans
Monsieur William
Toujours exact et toujours plein de zèle
Monsieur William
Il arriva jusqu’à la quarantaine
Sans fredaine
Sans le moindre petit drame…
Mais un beau soir du mois d’août
Il faisait si bon, il faisait si doux
Que Monsieur William s’en alla
Flâner droit
devant lui
au hasard
et voilà !… -Monsieur William ! Vous manquez de tenue !
Qu’alliez-vous fair’ dans la treizième av’nue ?… Il a trouvé une fill’ bien jeunette
Monsieur William
Il lui a payé un bouquet de violettes
Monsieur William
Il l’a suivie à l’hôtel de la Pègre
Mais un nègre
A voulu prendre la femme…
Monsieur William, hors de lui
Lui a donné des coups de parapluie
Si bien que l’autre, dans le noir
Lui a cou-
pé le cou
en deux coups
de rasoir… -Monsieur William ! Vous manquez de tenue !
Qu’alliez-vous fair’ dans la treizième av’nue ?… Il a senti que c’est irrémédiable
Monsieur William
Il entendit déjà crier le Diable
-Monsieur William !
Mais ce n’était que le chant monotone
D’un trombone
Chantant la peine des âmes
Un aveugle, en gémissant
Sans le savoir, a marché dans le sang
Et dans la nuit, a disparu…
C’était p’t-êtr’
le Destin
qui marchait
dans les rues… -Monsieur William ! Vous manquez de tenue !
Vous êtes mort… dans la treizième av’nue !…
Porte-flingue n°03…
il y a 14 ans
J moins quatre…
il y a 16 ans
Acrylique sur toile 120 x 120 cm 2010 Voilà, voilà… tout est emballé de papier bulles, prêt à partir au Carré du Théâtre de l’Hôtel de Ville… Je tremble un peu, comme à chaque fois que mes toiles et mes panneaux voyagent. Un coup, une rayure sont si vite arrivés… J’ai prévu mon accrochage, mais je sais aussi que ce qui collait sur le plan ne contente plus l’oeil de la même façon sur le mur… Pourvu que je ne lasse pas le gars du technique qui va me donner un coup de main. Je peux vite me montrer tatillon ; un peu plus haut, un peu plus bas, à gauche, à droite, nan, c’était mieux avant, on recommence ou alors, non, vous aviez raison, on fait comme vous aviez dit au début, il y a trois heures… (ça, ça m’arrache la tripe de le reconnaître…) Quant aux éclairages, la brillance, les ombres projetées… Pfff…. Le gratin en perspective… Voyez le genre… A vendredi, chers tous… à vendredi… Au fait, z’avez tous reçu votre invitation? Laissez votre mail si vous voulez que je vous l’envoie…
Vers Octeville…
il y a 17 ans
Acrylique sur papier, 65x50cm … 2009
Petit Rêveur…
il y a 17 ans
(…)
Violette, te revoilà…
il y a 17 ans
Crayon 15x15cm…
Acrylique sur toile 60×60 cm…Maisons près des trois boulevards…
il y a 19 ans
Deux versions pour un même groupe de maisons
Ce lavis d’encre sur papier Montval… Dessin récent…
Et cette acrylique réalisée il y a trois ou quatre ans… La photo du tableau date de cette époque, c’est pourquoi elle n’est pas très bonne. Je vais très souvent dans ce quartier, près du port… Je rôde près de la centrale électrique ou vers les abattoirs. Ils donneront sans doute prétexte à quelques nouveaux travaux…
Accès au site sur une page de paysages à l’acrylique en cliquant ici Après il suffit de cheminer dans les menus pour en trouver d’autres…
Tes personnages sont vivants . Pris sur le vif . J’adore.
Denis
Grand merci Denis… Il faut attraper le personnage, mais aussi le vent, le sable, le bruit des vaguelettes, l’ambiance du bord de mer… Joie des croquis qui s’enchainent (hélas beaucoup de feuilles finissent aussi au panier…) Merci de ton passage, de ton commentaire. A bientôt…
Ouais c’est chouette, mais je laisse un commentaire surtout pour aider au référencement.
Jak
Merci Jak ! Ravi que tu sois passé sur mes pages. Le hasard ne nous fait plus jamais nous croiser. C’est dommage. A bientôt peut-être.
des croquis vraiment sur le vif ! Si les proportions sont justes, le rendu des mouvements figés par ton pinceau me touchent encore mieux !!! merci Soluto pour ces partages…
Croyez bien, Francis, que le plaisir est pour moi. Je suis ravi que vous ressentiez, et que vous exprimiez si bien, ces instants que j’ai voulu rendre. A bientôt…
Ce qui est beau dans le référencement, c’est quand il est naturel… jolie formule qui introduit la nature dans le numérique ; bien sûr il n’y a pas la rugosité du papier, son grain sensible aux encres et aux mines de plomb, aux pinceaux porteurs de couleur, mais il y a tout de même dans la masse créative, dans sa diversité et sa maîtrise, le reflet de la beauté des originaux. Bravo cher maître.
Merci Jean-Marc, la formule n’a pas été choisie au hasard, comme on peut s’en douter. Derrière ce « référencement naturel » se cachent des algorithmes insaisissables, opaques, manipulateurs, qui sont toujours l’écho du nombre de clics. Plus on clique, et plus le site est visible. Plus le site est visible et plus on clique… La boucle infernale…
Je soigne mes reproductions dès la prise de vue ou lors du scan, je les retouche le moins possible, j’essaie de garder le grain, l’éclat, les textures. Je suis l’ennemi des filtres flatteurs, des reprises numériques. La seule licence que je m’accorde c’est le rajout parfois d’une signature. Pour le reste advienne que pourra… Merci de votre commentaire Jean-Marc, au plaisir de vous revoir sur cette page.