Acrylique sur toile 100 cm x 100cm 2012
Papa… Toujours tu courras sur la plage ! Toujours je te poursuivrai avec mon seau d’eau de mer qui bringuebalera au bout de mes bras tendus. Et jamais, même quand tu seras vieux, je ne te rattraperai… Je te verrai à jamais à genoux dans le sable, les fesses en l’air, pour bâtir notre château tout en douves et créneaux, si joliment décoré de coquillages.
Et toi maman, tu n’en finiras jamais de relire ces bouquins compliqués dont les titres à eux seuls sont de profondes énigmes. Tes cours d’aquagym pour mincir et tes exercices de respiration feront de toi la plus belle contre toutes les autres et à tout jamais.
Je vous sais pour l’éternité derrière moi vous tenant par la main, épaule contre épaule, le soir à la promenade quand le ciel devient mauve, et je serai toujours sous votre regard bienveillant celui qui poussera tendrement une sœur qui, sans cesse, s’endormira en souriant…
Même quand elle ne sera plus là, que les années auront passé, je reconstruirai par mon imagination la seule vraie vie qui vaille et qui jamais ne saura passer…
J’aime beaucoup les partitions qui cloisonnent la toile comme des mondes si hermétiques , et cependant complémentaires
vivement le printemps, Soluto !
Bonjour Soluto! Je ne sais pas si la toile et le poème sont en relation mais moi je préfère regarder la toile et laisser venir les mots dans ma tête et lire le poème et laisser les images se former dans ma tête. Car le tableau est très riche, un scénario complet qui pourrait exister tout seul. Mais qui suis-je pour faire des remarques au maître du crayon et du pinceau. En fait c’est un compliment…….
Bonne soirée, Soluto!