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Après tant de dessins domptés, contraints, soumis au caprice ou à la volonté, voici quelques dessins d’abandon… Délice du premier jet, joie du coloriage, régal de l’image qui monte, qui musarde, qui s’enivre… Délaisser la technique, le savoir-faire, le métier acquis à coup de repentir… Cultiver la maladresse, l’accueillir, la rendre complice. Joie de la marge, du temps volé, de l’aléatoire. Du trait définitif… Ecraser la mine, meurtrir le papier, faire briller le graphite… Mauvais papier, mauvais crayon…. Surtout s’en donner à cœur-joie avant que ne sonne la fin de la récrée… Avant que ne reviennent, tyranniques, l’exigence du juste trait et du dessin bien balancé…
Vous croquez nos « contemporains en maillots » avec une telle justesse. Le mouvement, le tonus et l’ambiance y sont tous… bravo !
Les plages sont des théâtres à ciel ouvert où les caractères se révèlent avec peu d’accessoires et de costumes. Une serviette, un maillot, un seau et la comédie humaine peut-être jouée. Comme ailleurs on y prend la pose, on s’oublie, on s’irrite. Je ne m’en lasse pas. D’autres croquis sont à venir, j’ai parfois l’impression que le sujet est inépuisable… A tout bientôt Hélène. Merci pour votre visite.