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6 commentaires

    1. Un jour j’irai à Brest, rue de Siam, et j’attendrai que quelqu’un crie son nom… Je fouillerai du regard les ombres des portes cochères, je laisserai le vent et le crachin me transpercer, je regarderai les nuages crever comme des chiens au loin, bien loin de Brest, et je penserai à l’inconnu qui l’a accueillie dans ses bras, qui a plongé son nez dans son cou palpitant, qui l’a embrassée derrière l’oreille avec le sentiment plein de vivre pour de bon… Le feu, le fer, le sang sont peut-être pour demain, il reste tant de nom de femmes à murmurer… A tout bientôt Célestine…

    1. Ah! ah! ah!… L’injonction paradoxale… Pour une fois je suis d’accord avec le pleurnichard : on n’oublie rien de rien… Ni ces jamais ni ces toujours, ni les « je t’aime » ni ces amours que l’on poursuit à travers cœurs, de gris en gris, de pleurs en pleurs… Ni ces bras blancs d’une seule nuit, collier de femme pour notre ennui que l’on dénoue au petit jour par des promesses de retour… On n’oublie rien… Et l’on s’en voudrait d’oublier…

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