Quoi, c’est vrai, tu m’aimas, qui de moi fus aimée ?
Amour, divine flamme ; amour, triste fumée…
Paul-Jean Toulet
11 commentaires
Acrylique sur papier 21 cm x 29,7 cm août 2013
…
Détail du papier ci-dessus…
…
Mise à jour du site Soluto
(nouveaux dessins, tableaux inédits dans la rubrique Peintures… Bonne visite)
(Toujours extrait de la même toile à venir… Quel suspens!)
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins. Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, – mouche au rosier. Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : » Veux-tu finir ! «
La première audace permise,
Le rire feignait de punir ! Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : » Oh ! C’est encor mieux !… Monsieur, j’ai deux mots à te dire… «
Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien… Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Arthur Rimbaud
Accès au site sur une page de paysages à l’acrylique en cliquant ici Après il suffit de cheminer dans les menus pour en trouver d’autres…
Ce dessin est beaucoup plus impressionnant ici que sur Facebook, sans comparaison je trouve. Il faut vraiment faire le détour:-)
Tout ça la faute aux très mauvaises compressions d’images de Facebook ! Content que vous preniez la peine de venir jusqu’au blog chère Nathalie… A très bientôt j’espère… Amitiés….
Les vents d’amont ont retroussé nos jupes nuageuses sur votre toile de lin.
Parachute en coton , parachute en nylon…
A bientôt les vents d’ouest qui découvriront nos fesses légères !
Dans l’attente .
Bien à vous.
Vive le vent fripon, qui retrousse les jupons, redresse les pinceaux et raffermit la touche ! On embauche à l’atelier pour quelques poses hardies… Au plaisir chère Françoise…
La très chère n’est plus nue, et , connaissant mon ardeur, portait une robe légère
que le vent malicieux souleva, l’air vainqueur.
Florent
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses…
Elle, magnifiquement belle, elle.
Rétines et pupilles
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes…
Boire sous les jupes des filles…
Vous avez raison Florent… Il faut boire à la source…
…ou choir à la bourse