Huile sur toile, 40 cm x 40 cm, 2016
Le soleil vient de se lever
Encore une belle journée
L’amour écœuré
6 commentaires
Sans doute pas comme ça… Tristesse infinie…
En cliquant sur cette image, exceptionnellement agrandie, on entrera dans l’aquarelle (pour ceux, évidemment, qui ne considère pas l’aquarelle comme une technique de coloriage…)
Papa… Toujours tu courras sur la plage ! Toujours je te poursuivrai avec mon seau d’eau de mer qui bringuebalera au bout de mes bras tendus. Et jamais, même quand tu seras vieux, je ne te rattraperai… Je te verrai à jamais à genoux dans le sable, les fesses en l’air, pour bâtir notre château tout en douves et créneaux, si joliment décoré de coquillages.
Et toi maman, tu n’en finiras jamais de relire ces bouquins compliqués dont les titres à eux seuls sont de profondes énigmes. Tes cours d’aquagym pour mincir et tes exercices de respiration feront de toi la plus belle contre toutes les autres et à tout jamais.
Je vous sais pour l’éternité derrière moi vous tenant par la main, épaule contre épaule, le soir à la promenade quand le ciel devient mauve, et je serai toujours sous votre regard bienveillant celui qui poussera tendrement une sœur qui, sans cesse, s’endormira en souriant…
Même quand elle ne sera plus là, que les années auront passé, je reconstruirai par mon imagination la seule vraie vie qui vaille et qui jamais ne saura passer…
Sur la palette de verre coulent des rinçures incertaines…
Des gris opalescents s’étalent, des bleus de cobalt sèchent et deviennent paillettes…
De grosses noisettes de gloss varnish sont corrompues par un filet de vermillon…
Des soies de porc mal lavées et des poils de martre qui ne refont la pointe qu’entre mes lèvres pincées vont sans cesse cueillir la couleur…
Parfois le sillon de ma langue devient un peu jaune, ou rose, ou vert…
Benny Goodman boit un jus amer avec moi…
Un carreau de chocolat aux noisettes…
Une vie en or, je vous dis…
Faut-il pleurer, faut-il en rire ?
Je n’ai pas le coeur à le dire…
Mais votre chanson-calembour est géniale. Je n’écouterai plus jamais cette pub de la même façon…
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Cinq ans, parait-il, qu’elle ne passe plus… Décidément on ne voit pas le temps passer… Amitiés Célestine.
» La peinture à l’hawaïle
C’est bien diffic’hawaïle
Mais c’est bien plus beau
Dalida la di a dadi
Que la peinture à l’eau. »
B.Lapointe.
Sans doute fredonniez-vous ce charmant couplet pour que votre modèle sourie enfin ?
Bien à vous
Nabilla la bonasse l’a boni sans Bobby à l’eau quoi (mais mon petit modèle n’a pas ri)
Bien à vous Françoise…
Pardonnez mon ignorance mais qui est Nabilla?….en tout cas elle n’a pas l’air rigolote, donc qui ou qu’est ce qui a fait sourire votre modèle?
Toujours bien à vous cher Soluto.
Françoise.
Ah je vous accorde qu’elle n’est pas marrante. Elle est même carrément affligeante. Quand elle cite en action une chanson du grand Bashung c’est toujours sans le vouloir « (La peinture au couteau c’est beau/
Quand la lame est nue ») Mais que voulez-vous, elle a quelques talents rebondis si bien placés qu’un homme honnête ne saurait lui refuser l’indulgence. Oubliez-là, elle ternirait mon image… « J’veux du cuir, j’veux des… »