Gribouillis compulsifs faits lorsque j’attends mon correspondant, ou quand je bavasse avec lui, avec elle. Quand il m’énerve, me fait rire, me fiche la pression, m’indiffère, me navre, m’épate, m’emballe, me jette, m’enthousiasme, s’enthousiasme, se coupe en quatre ou m’envoie balader, m’asticote, me réclame, me gronde, me supplie, me trahit, me fait des propositions convenables ou salaces, pertinentes ou consternantes, me ment, me séduit, m’irrite ou me bouleverse… Quelques pages de blocs sténos scannées presque au hasard (presque parce que sur certaines feuilles l’on pouvait lire des données personnelles) totalement déconnectées du contenu des conversations… Dès que l’esprit est occupé, que le langage articulé est au premier plan, que les barrières qui mènent dans nos profondeurs se lèvent, apparaissent des images connotées sexuellement. C’est comme ça. Qu’est que ça doit rigoler en sous-sol! Vous marrez pas, c’est sûrement pareil pour vous. D’ailleurs vous devriez aller y voir !…
Bon, bon, bon… Tout ça nous éloigne de l’expo chez Samagra où je présente des paysages, mais me rappoche des vacances, de la douceur du soleil méditerranéen, des italiennes insolentes et des petits cristaux de sel bientôt parsemés sur ma peau hâlée…