80 cm x 80 cm Acrylique sur toile octobre 2017
Et puis, comme une injonction, le retour à l’atelier…
8 commentaires
Sans doute pas comme ça… Tristesse infinie…
En cliquant sur cette image, exceptionnellement agrandie, on entrera dans l’aquarelle (pour ceux, évidemment, qui ne considère pas l’aquarelle comme une technique de coloriage…)
Papa… Toujours tu courras sur la plage ! Toujours je te poursuivrai avec mon seau d’eau de mer qui bringuebalera au bout de mes bras tendus. Et jamais, même quand tu seras vieux, je ne te rattraperai… Je te verrai à jamais à genoux dans le sable, les fesses en l’air, pour bâtir notre château tout en douves et créneaux, si joliment décoré de coquillages.
Et toi maman, tu n’en finiras jamais de relire ces bouquins compliqués dont les titres à eux seuls sont de profondes énigmes. Tes cours d’aquagym pour mincir et tes exercices de respiration feront de toi la plus belle contre toutes les autres et à tout jamais.
Je vous sais pour l’éternité derrière moi vous tenant par la main, épaule contre épaule, le soir à la promenade quand le ciel devient mauve, et je serai toujours sous votre regard bienveillant celui qui poussera tendrement une sœur qui, sans cesse, s’endormira en souriant…
Même quand elle ne sera plus là, que les années auront passé, je reconstruirai par mon imagination la seule vraie vie qui vaille et qui jamais ne saura passer…
Sur la palette de verre coulent des rinçures incertaines…
Des gris opalescents s’étalent, des bleus de cobalt sèchent et deviennent paillettes…
De grosses noisettes de gloss varnish sont corrompues par un filet de vermillon…
Des soies de porc mal lavées et des poils de martre qui ne refont la pointe qu’entre mes lèvres pincées vont sans cesse cueillir la couleur…
Parfois le sillon de ma langue devient un peu jaune, ou rose, ou vert…
Benny Goodman boit un jus amer avec moi…
Un carreau de chocolat aux noisettes…
Une vie en or, je vous dis…
Je suis rentrée chez moi. Et là, votre livre m’attendait…
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Bonne lecture chère Célestine… A bientôt.
Tiens! une plante verte! posée comme ça , bien au milieu ….
Je ne sais pourquoi je suis au bord de l’éclat de rire….
Vous m’amusez, cher oiseau…. En tout cas c’est magnifique.
Bien à vous.
Françoise.
Méfiez-vous quand même des rires immotivés… Ils ne sont pas toujours de bon augure… Merci néanmoins du compliment. A bientôt Françoise…
Non, je n’ai pas ri, cette plante verte, nouvelle dans votre oeuvre, enbocalée dans sa transparence, inaccessible ,faisait la part belle à d’autres belles plantes de sève féminine.
Bien à vous l’oiseau.
Je suis en train de lire votre roman.
Françoise.
Bonne lecture chère Françoise… Vous croiserez dans ces 500 pages d’autres plantes, des vénéneuses et des épicées. A bientôt.
Cette traînée blanche. Quelle violence? quelle passion?
Bravo pour le courage de ce coup de pinceau.
Ah, merci cher Luc de le remarquer ! Il s’agit moins d’un coup de pinceau que d’un coup de couteau (à peinture) Il s’est imposé. L’idée était d’amener un élément tranché (un éclat, un reflet ?) entre la toile et le spectateur. Une fois en tête je n’ai pas réussi à m’y soustraire. Et il ne fallait pas que la main tremble. Merci de votre vigilance et de vos réflexions toujours bien venues. A bientôt…