Huiles sur toiles
Au bout de la deuxième séance. Huile sur toile, 72 x 93 cm
Peindre c’est posséder un peu.
8 commentaires
Je ne sais plus comment c’est arrivé, mais je me revois à ce moment précis où je suis debout, silencieux, devant le grand coffre ouvert. Sans doute ai-je essayé à un moment de tirer la roue vers moi, comme je le faisais presque à chaque fois que je venais dans ce bureau. Je ne sais plus rien du probable étonnement qui a dû me saisir quand la lourde porte qu’on avait oublié de fermer s’est ouverte sans un bruit. J’ai beau multiplier les efforts de mémoire, les deux séquences s’enchaînent, distinctes, sans que je parvienne à faire la transition. Pour la première fois je suis seul devant la gueule béante de ce monstre de fonte et d’acier. Il y fait sombre, il y fait froid, un enfant comme moi, si l’on retirait les quatre tablettes métalliques, pourrait y tenir. L’idée m’en est venue et j’ai frissonné. Je me suis immédiatement senti en faute. J’ai redouté ou espéré qu’on me surprenne en flagrant délit. J’ai avancé les mains… Il y avait deux magazines, une enveloppe de papier kraft avec des photographies et trois ou quatre boites en carton. Pas de billets de banque, pas de courriers, un peu de paperasse sur la plus haute tablette… Finalement bien peu de choses par rapport à ce qu’un tel meuble aurait pu contenir de secrets…
Acrylique sur toile, 50 x 50 cm, en demi sommeil…
Et sinon, l’on trouvera ici, sur le site de L’Art sur la Planche de quoi s’offrir un original de bibi! J’en recause tout bientôt…
D’après modèle, cher Soluto? Couleurs d’été, fruit mûr, beauté…
Mais modèle compliqué qui ne veut pas qu’on la reconnaisse… Photos et vidéos de l’été 2015. J’avais vu à Prague des toiles de Kupka. Ses jaunes m’avaient incendié. Je recherche cette sensation.Je déteste les artifices de la plupart des peintres dans ma situation alors je cherche, je cherche… Le visage me donne beaucoup de mal… Je l’ai effacé déjà quatre ou cinq fois. Moi qui n’aime que le trait juste et bien posé… Merci de votre passage et à bientôt chère Flora.
Magnifique!
En ce début d’automne où le givre, ce matin, s’agrippe déjà à l’herbe mourante, cette explosion de jaune
irradie jusqu’aux tréfonds de mes cellules endormies.
Bien à vous, cher oiseau.
Content que cette toile vous ensoleille… A très bientôt Françoise…
Splendide et solaire.
Et votre réponse à Flora est passionnante.
Ah…que c’est beau un peintre au travail.
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Merci de votre mot Célestine. Et rappelez-vous qu’à pied, à cheval, en voiture, (en train aussi), avec ou sans casquette vous êtes la bienvenue à l’atelier…
Je viendrai sûrement un jour…
Merci de votre invitation cher ami.
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Alors ça marche, ça trotte ou ça roule… Bien à vous…