Encre, aquarelle, gouache, 12 cm x 15 cm, 2015
Encre, aquarelle, gouache, 15 cm x 15 cm, 2015
Encre, aquarelle, gouache, 12 cm x 15 cm, 2015
8 commentaires
Depuis, la toile est finie. Je viens de retrouver cette photo, prise à la va-vite, dans de mauvaises conditions, mi-avril. J’en réalise de temps en temps pour voir l’avancement des travaux, garder un souvenir des premières couches. Là, on ne voit qu’un tiers de la toile. Je la posterai entière dès que j’aurai pris la peine de ressortir mon vieux réflex, qui prend la poussière mais qui reste incomparable pour réaliser des images fidèles.
Sans doute pas comme ça… Tristesse infinie…
En cliquant sur cette image, exceptionnellement agrandie, on entrera dans l’aquarelle (pour ceux, évidemment, qui ne considère pas l’aquarelle comme une technique de coloriage…)
Je ne sais plus comment c’est arrivé, mais je me revois à ce moment précis où je suis debout, silencieux, devant le grand coffre ouvert. Sans doute ai-je essayé à un moment de tirer la roue vers moi, comme je le faisais presque à chaque fois que je venais dans ce bureau. Je ne sais plus rien du probable étonnement qui a dû me saisir quand la lourde porte qu’on avait oublié de fermer s’est ouverte sans un bruit. J’ai beau multiplier les efforts de mémoire, les deux séquences s’enchaînent, distinctes, sans que je parvienne à faire la transition. Pour la première fois je suis seul devant la gueule béante de ce monstre de fonte et d’acier. Il y fait sombre, il y fait froid, un enfant comme moi, si l’on retirait les quatre tablettes métalliques, pourrait y tenir. L’idée m’en est venue et j’ai frissonné. Je me suis immédiatement senti en faute. J’ai redouté ou espéré qu’on me surprenne en flagrant délit. J’ai avancé les mains… Il y avait deux magazines, une enveloppe de papier kraft avec des photographies et trois ou quatre boites en carton. Pas de billets de banque, pas de courriers, un peu de paperasse sur la plus haute tablette… Finalement bien peu de choses par rapport à ce qu’un tel meuble aurait pu contenir de secrets…
Plaisante stratégie de contournement de l’autoportrait. Je vous souhaite un rapide retour à l’atelier.
lucm
J’y retourne, j’y retourne… Mais l’endroit me boude. Comme s’il m’en voulait de l’avoir si longtemps délaissé… Ce n’est qu’une question de semaines. Bientôt mes couleurs me souriront. Certaines déjà se laissent de nouveau convaincre…
Merci Laurent. J’aime toujours autant ces allers avec ou sans retour de ton travail texte peinture.
Un autoportrait à l’aquarelle, la main sur la bouche me plaît.
J’espère que ta santé se conjugue au printemps.
Oui, oui, Jane, je vais mieux. Et j’espère que vous-même vous portez bien… Au plaisir de vous revoir…
j’aime particulièrement ces tableaux…perspectives et enfermement….ils me laissent pensive…
Ce sont des pochades que j’ai poussées sur l’envers des boites de compresses que l’on m’a prescrites. Un peu d’encre et de gouache sur un gris pauvre… Rien ne se perd! Un jour je peindrai de grands formats sur des draps d’hôpital, à l’éosine et à la bétadine! Reviens bientôt chère Michèle. Je ne devrais plus tarder à poster des images plus riantes…
Très réussi, toutes mes félicitations pour votre travail !
Merci de votre passage, Ange, et au plaisir (si j’ose dire…)