Détail
4 commentaires
Papa… Toujours tu courras sur la plage ! Toujours je te poursuivrai avec mon seau d’eau de mer qui bringuebalera au bout de mes bras tendus. Et jamais, même quand tu seras vieux, je ne te rattraperai… Je te verrai à jamais à genoux dans le sable, les fesses en l’air, pour bâtir notre château tout en douves et créneaux, si joliment décoré de coquillages.
Et toi maman, tu n’en finiras jamais de relire ces bouquins compliqués dont les titres à eux seuls sont de profondes énigmes. Tes cours d’aquagym pour mincir et tes exercices de respiration feront de toi la plus belle contre toutes les autres et à tout jamais.
Je vous sais pour l’éternité derrière moi vous tenant par la main, épaule contre épaule, le soir à la promenade quand le ciel devient mauve, et je serai toujours sous votre regard bienveillant celui qui poussera tendrement une sœur qui, sans cesse, s’endormira en souriant…
Même quand elle ne sera plus là, que les années auront passé, je reconstruirai par mon imagination la seule vraie vie qui vaille et qui jamais ne saura passer…
Curieux, vos « glissements faciaux », cher Soluto!
Des lignes plus rondes, plus de clarté , Belle évolution dans ces portraits! Evolution aussi dans la culpabilité ? Serait ce donc nous les coupables ? Oh peut être , même sans doute d’être voyeurs des vie des ces perosnnages que vous nous présentez .C’est intrigant d’ouvrir vos pages …mais très agréable.
Fascinante cette gradation, cette avancée esquissée en souffle léger. Du grand art, cher Soluto, plein d’émotion. Amitiés.