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Alors la grande école ? On lui avait promis la grande aventure. Sa mère l’avait habillé de neuf, il avait (enfin) un cartable, des crayons et un stylo dans une trousse, un carnet à spirale. Tout ça sentait bon. L’impatience le gagnait, Il avait envie d’essayer ce beau matériel, il voulait passer aux choses sérieuses et surtout tout savoir sur tout. A la maison on en parlait beaucoup. Ses parents lui passaient sans cesse la bande annonce de ce qu’il allait faire et voir là-bas. Ça ressemblait à une superproduction. Des tonnes de bouquins, des cahiers avec des petites lignes, des leçons à apprendre, des devoirs à faire, peut-être des ordinateurs. Il allait savoir pour de bon ce que voulait dire l’expression « travailler à l’école ». Il en avait l’eau à la bouche. Il était prêt à en découdre pour pénétrer le mystère de la Connaissance. Psychologiquement il était mûr pour affronter les inévitables difficultés qui allaient surgir. Comme disait son père, il avait la niaque ! Il était grand temps de le dégourdir…
Et ça, c’est un vieux dessin au bic quat’ couleurs (2004? 2005? En tout cas, c’était parmi mes premiers dessins Soluto…) retrouvé dans un carnet qui va retrouver son étagère après quelques scans…
Sympatoche la viocque! Finalement elle arrive encore à se faire rincer. Si tu l’écoutes trop longtemps, un coup tu ris, un coup tu pleures, mais tu finis toujours par lui payer son Cointreau, sa Chartreuse! Maintenant, bien sûr, elle pleure sur l’époque, conspue la lopette et chante sa misère tout en trémolos, mais dans ses belles années, quand elle avait encore la whisky voice, qu’elle faisait l’appoint en renseignant les condés de la Mondaine et qu’elle s’asseyait langoureusement au bar du Ruban Bleu, ses châsses humides accueillant les éclats des cristaux, sa main gantée posée sur son roulis de hanche, sa longue jupe moirée rouge remplie comme il faut et fendue sur la soie noire d’une cuisse galbée et dessinée par Gruau, quelle essoreuse de morlingue c’était!
Ta facture de dessin si particulière est vraiment intéressante. Tes dessins ont beaucoup de corps. C’est précis et plein.
C’est délectable comme son pot de glace. Juste, jusqu’au moindre petit trait…
Avec la fameuse petite cuillère à bout carré…
D’emblée on est séduit par la force d’observation et d’interpellation et puis on vous suit dans le moindre trait. ouahh!
Il a la bouche bien gourmande, il savoure, que c’est bon ce petit pot de glace…..
Il ne nous faut pas grand chose pour nous rendre heureux..!