‣ Rubrique : Textes divers…
Kévin, gueule d’amour…

Un drôle de lascar qui savate à tout va, une teigne frustre qui n’entend rien, dont les yeux bleus, un peu bovins, crachent des éclairs quand ça barde… En voilà un qui, à seize ans, a déjà trois piges de sursis et une obligation de soins (il a fracassé un type qui lui a mis une petite tape à l’oreille un jour d’otite… Il a vu rouge, l’autre s’est retrouvé dans le comas avec des itt* à perte de vue…) Il a aussi décroché son pendu d’ancien beau-père et se prend des roustes par le tout nouveau, un gros gabarit qui lui écrase la face dans tous les coins de porte ! Il a une dent cassée en biais qui brille le samedi soir dans la lumière des spots du Fergusson Box, où il tente de lever des filles… Il dit que ça marche. Je ne me suis pas permis de mettre en doute sa parole…
*Interruption temporaire de travail
Marjorie

Marjorie, toute engluée dans le désir de sa mère, fait de jolies caprices de starlette… Elle touche à tout, n’écoute rien, ne comprend pas grand chose et tutoie tous les adultes. Sa mère pense avoir pondu-là une merveille incontestable. Pendant que je m’occupais de sa fille je l’ai autorisée, pour patienter et la faire taire, à farfouiller dans ma bibliothèque. Elle est tombée sur des images de Jake et Dinos. Mauvaise pioche. Je ne crois pas qu’elle viendra chercher, ni ne me paiera, le portrait de sa fille…
Entretien sur Prefigurations.com
Préfigurations.com a fait un entretien sur mon travail…
Il est tout chaud, j’ai fini de répondre aux questions hier soir in the night…
Il suffit de cliquer sur l’image et hop ! On y est…
Merci à tous de vos visites… A bientôt…
Soluto

L’entretien est aussi là :
http://www.prefigurations.com/36flou/flou_soluto.htm
http://www.prefigurations.com/36flou/soluto/index.html
Et le site Prefigurations.com ici
A dix heures jétais opérationnel
Je suis le responsable de l’image d’été de Coconino et j’en suis très heureux…
L’image "brute" se trouve là
(c’est une acrylique sur panneau de 42×29,7cm)
Et l’on peut aussi cliquer sur:
Groupes n°1
Groupes n°2
Feuilles de Routes
Morceaux Choisis
pour retrouver mes portfolios chez CoconinoWorld…
Elle me prend pour un autre…
Viens donc te plaindre toi là-bas!
Viens donc te plaindre toi là-bas ! Approche … Viens dans mon bureau, je vais t’expliquer comment tout ça fonctionne… N’aie pas peur, nigaud, je vais pas te bouffer… Viens poser tes miches dans le fauteuil en mauvais tissu qui me fait face. L’odeur de mon eau de toilette te changera de celle de tes copains puent
Tu ne m’échapperas pas…
Tu ne m’échapperas pas. Je resterai à côté de toi et je te surveillerai. Quand tu lèveras la tête tu rencontreras mon regard. Quand tu la détourneras je serai dans toutes tes pensées. Ainsi je pèserais beaucoup dans chacun de tes choix. Tes choix ? Ils me seront soumis. Sans mon agrément ils ne seront que des vœux insatisfaits. Tu me bouderas et je te sourirai. Tu me parleras et je t’écouterais. Pour chaque question que tu poseras j’aurai
Récapitulons encore…

Impudique…
Chère Marcelle,
Vous voir chez vous… J’en avais le désir. Cette affaire-là aussi est maintenant derrière nous…
Sur le pas de votre porte vous m’avez paru plus grande que d’habitude. En ce début d’après-midi le noir et la lumière du jour vous allaient drôlement bien. De douces appréhensions flottaient. Un essaim de petites émotions tourbillonnait si vite qu’il échappe encore à toute mise en mots, en pensées (et puis, je n’ai pas envie du tout d’aller fouiller là-dedans. C’est bien plus troublant de laisser tout ça me bousculer encore un peu…) Chez vous ! C’était au-delà de ce que j’imaginais pouvoir m’autoriser il y a peu encore… Bien sûr, je me suis senti gauche (le pompon ? quand j’ai mis le chinois à thé sur votre mazagran ! J’avais bien vu que vous buviez un drôle de café, mais j’avais l’esprit occupé à je ne sais quelle idée, envolée maintenant…) Oui, gauche et maladroit… Mais malgré tout je me sentais bien à ma place. Je veux dire que j’étais là où je devais être à cet instant précis… Puis cette visite guidée, ce tour du propriétaire (euh non, du locataire…), mes hésitations au seuil de votre chambre, que vous avez senties, vos paroles qui m’ont parfois fait sourire, votre façon de passer devant moi pour descendre l’escaler de bois et le bruit de votre grande jupe, quand vous l’avez attrapée, afin qu’elle n’entrave pas votre descente… Notre couplet quasi-rituel, mais justifié, sur les difficultés de nos boulots respectifs, puis enfin notre vitesse de croisière… Les bouquins, les photos de Plossu, les mots calligraphiés, les dessins… Tout ce qui nous a précédé…Qui était là avant nous… Qui nous a lié l’un à l’autre…Que nous avons rattrapé… Vous, plus près de moi, et les voix mieux posées, et les pages ouvertes, offertes… Nous (je) aurions pu épuisé votre bibliothèque entière…
Je ne me lasse pas de vous. Ça me pose gentiment question, mais pour autant que ce puisse être un acte volontaire, j’ai décidé de ne pas m’en soucier autrement que pour m’en réjouir… vous voilà prévenue… Et d’ailleurs nous avons bien cherché cette étrange situation. Voilà, j’ai voulu vous faire ce petit mot ce soir, parce que demain il m’aurait échappé, peut-être même serait-il devenu impudique… On est si vite rattrapé par soi-même…
« A tout bientôt » Je vous embrasse…
Pour le peu qu’il me reste…
