100 x 81 cm, huile sur toile, avril 2019
(et qui a dit : « Quand ça a dîné sardine ? » pas de ça Lisette…)
https://www.facebook.com/soluto.peinturesdessins/videos/2707411689331707/
(et qui a dit : « Quand ça a dîné sardine ? » pas de ça Lisette…)
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4 commentaires
Papa… Toujours tu courras sur la plage ! Toujours je te poursuivrai avec mon seau d’eau de mer qui bringuebalera au bout de mes bras tendus. Et jamais, même quand tu seras vieux, je ne te rattraperai… Je te verrai à jamais à genoux dans le sable, les fesses en l’air, pour bâtir notre château tout en douves et créneaux, si joliment décoré de coquillages.
Et toi maman, tu n’en finiras jamais de relire ces bouquins compliqués dont les titres à eux seuls sont de profondes énigmes. Tes cours d’aquagym pour mincir et tes exercices de respiration feront de toi la plus belle contre toutes les autres et à tout jamais.
Je vous sais pour l’éternité derrière moi vous tenant par la main, épaule contre épaule, le soir à la promenade quand le ciel devient mauve, et je serai toujours sous votre regard bienveillant celui qui poussera tendrement une sœur qui, sans cesse, s’endormira en souriant…
Même quand elle ne sera plus là, que les années auront passé, je reconstruirai par mon imagination la seule vraie vie qui vaille et qui jamais ne saura passer…
Sur la palette de verre coulent des rinçures incertaines…
Des gris opalescents s’étalent, des bleus de cobalt sèchent et deviennent paillettes…
De grosses noisettes de gloss varnish sont corrompues par un filet de vermillon…
Des soies de porc mal lavées et des poils de martre qui ne refont la pointe qu’entre mes lèvres pincées vont sans cesse cueillir la couleur…
Parfois le sillon de ma langue devient un peu jaune, ou rose, ou vert…
Benny Goodman boit un jus amer avec moi…
Un carreau de chocolat aux noisettes…
Une vie en or, je vous dis…
Cette touffe de noir Jésus qui ruisselle dans son berceau…C est extra. Je songe à Ferré en regardant votre tableau.
Comme à Ostende,en amour,Ça t’ va. De belles choses chez Ferré.
Florent
Ah, vous me dites ça, à moi ! Je le connais par cœur le vieux grigou, et je l’ai beaucoup aimé… De belles choses, bien sûr. Mais il a mal vieilli dans le tambour de mon souvenir. Je l’ai essoré et il a tant rétréci que je n’y pense plus jamais. Il ne tourne pas à l’atelier (et d’ailleurs, grrr, mon lecteur de cd est en panne…)Je préfère, avec les ans, la musique aux paroles… Et parfois plus encore le silence à la musique. Dans le train et les salles d’attente je ne chante plus dans ma tête, je me récite des vers, ou j’en compose que j’oublie aussitôt… Bien à vous Florent, merci de votre commentaire. Je suis sans doute très injuste avec le lion Léo.
Pourquoi est-ce que je crois apercevoir, en douce, un quatrième personnage dissimulé comme un voleur derrière un loup, pour respirer, mine de rien, cet incomparable parfum de femme ? C’est Risible non ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Qui dit « no » au risible par feintes de femmes ? Ah cette odeur de sainteté, d’âcre, de musc, d’amour, de cuisse sine qua non, ciné madone, sous le beau ciel de Napoli… Les mêmes Suzanne et les mêmes Vieillards… (à bientôt Célestine. Prochain post sur ce même sujet…)