Ô jour qui meurs à songer d’elle…

il y a 12 ans

Soluto croquis portrait ecriture peinture dessin

Crayon et mise en couleur numérique

Ô jour qui meurs à songer d’elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ; N’est-ce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ? … là-bas monte la voix dernière
D’un bouvier sous les cieux.
On n’entend plus que ses essieux
Qui grincent dans l’ornière.

Paul-Jean Toulet

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Aucun commentaire

  1. Votre billet entre en résonnance avec le mien aujourd’hui.

    Toujours beaucoup de talent , Monsieur. Et mêlé aux mots de Toulet, votre dessin n’est que passion.

    Bien à vous

  2. Poésie et langueur de traits, cher Soluto.

    Merci.

    Meilleurs voeux à vous. 

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