A pas de plomb et de glace…

il y a 13 ans

Soluto Albertine Sarrazin litterature aquarelle peinture dessin

Stylo   Couleur numérique…

   Pardonner quoi ?

   Pour cette môme : je ne vois pas d’autre moyen pour t’empêcher de pleurer encore que de m’en occuper tout de suite. Allez, en route : on retourne à Paris, je serai chez elle avant minuit. Tu m’attendras dans la guinde, et ensuite dodo, un jour, deux jours, huit jours, tant qu’on voudra. Ça faisait un sacré moment que j’avais envie de la scier, mais il a fallu ce matin et tes lettres pour me décider… toujours ce désir bête de casser sans effraction, que veux-tu. Mais lorsqu’il faut passer à tout prix, et crac, et boum, tant pis : elle va raquer la peine que je t’ai faite.

 

 

Albertine Sarrazin    L’Astragale  1964

Rejoindre la conversation

3 commentaires

  1. Attention, très cher Soluto, à ce que votre modèle n’enlève pas ses fines dentelles… 

    Son œil de velours contient un je-ne-sais-quoi de belliqueux… 

    Après votre poupée du Diable, vous ne feriez pas dans la série ‘arsenic et vieille dentelles’ ?

    http://feusurlequartiergeneral.blogspot.fr/2012/08/pour-ca-au-moins-les-pussy-riot-avaient.html

    (Article excellent de Jérôme.)

    Une étoffe contre laquelle les Poutines et autres pochetrons sont impuissants.

    Très amicalement, Virginie.

  2. Stupeur, frémissements et blasphème !

    Crime atroce commis contre la religion des accords – corriger : vieilles dentelles  !

    Je me repentis : 5 exercices de Bled et 8 copies – règle à la ligne ! – histoire d’éviter les récidives.   

Laisser un commentaire

Répondre à Le chêne fauteur Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *