Sympatoche la viocque! Finalement elle arrive encore à se faire rincer. Si tu l’écoutes trop longtemps, un coup tu ris, un coup tu pleures, mais tu finis toujours par lui payer son Cointreau, sa Chartreuse! Maintenant, bien sûr, elle pleure sur l’époque, conspue la lopette et chante sa misère tout en trémolos, mais dans ses belles années, quand elle avait encore la whisky voice, qu’elle faisait l’appoint en renseignant les condés de la Mondaine et qu’elle s’asseyait langoureusement au bar du Ruban Bleu, ses châsses humides accueillant les éclats des cristaux, sa main gantée posée sur son roulis de hanche, sa longue jupe moirée rouge remplie comme il faut et fendue sur la soie noire d’une cuisse galbée et dessinée par Gruau, quelle essoreuse de morlingue c’était!
Rhooo, les ravages de l’âge ! La vie nous tue plus sûrement que n’importe quelle maladie, hein ? Je ne sais pas de qui c’est, mais c’est plein de bon sens !
J’aime vos humains trop humains. Belle humanité que la vôtre…
Eliane affiche un visage terriblement durassien…
J’ai découvert votre blog que j’ai beaucoup apprécié.
Cordialement