
Et à toute vitesse…
5 commentaires
Les voies délicieuses du salut et de la perdition (4)…
«… Ceci s’adresse à l’Artiste : cette femme-là me semble le type de la femme avec tous ses instincts, un orchestre de sentiments femelles. Or pour entendre l’orchestre on ne se met pas dedans, mais au-dessus, au fond de la salle. »
Flaubert à Louise Colet, 7 mars 1847
Samedi en Normandie, la pluie qui s’oublie sur mes vitres, le thé qui refroidit trop vite, les Delacre qui s’effritent et les miettes d’amande qui se mélangent aux chiures de gomme. Plus tard la Duvel au goulot et le jambon cru chiffonné dans son papier, le saucisson à l’ail fumé, le riz camarguais, d’hier, tassé dans un ramequin de porcelaine, une pomme et trois noix… Voluptés de la nutrition, joie de la solitude. Dessiner méchamment.
Encre de chine, couleur numérique, 15 cm x 21 cm
…
Connaissez vous Tayou Matsumoto, auteur de bédé japonnais( Amer Béton, Ping Pong, Gogo Monsters, Frères du Japon…)? Ce dessin m’y fait fortement penser, c’est pas la première fois.
> Non Roskö, je ne connais pas Tayou Matsumoto… Les vignettes vues sur Internet ne me parlent pas beaucoup. Je vais aller jeter un oeil en librairie… Je ne connais pas les auteurs japonais et je le regrette… Tiens, vous me vouvoyer maintenant? Bien à vous…
alors c’est bien arraché, la vitesse amène aussi quelque chose d’intéressant.
superbe ces dessins à l’encre de chine!